Gāyatrī Mantra
गायत्रीमन्त्रं « Gāyatrīmantra »
Histoire et signification
Le Gāyatrī Mantra est un Hymne Solaire Issue du Véda.
Le mantra Gāyatrī qui est l’élément principal de l’ UpâsanaGāyatrī ou sandhyâ, comme l’Upâsana est généralement appelé l’upâsana, se trouve dans les quatre Véda(s) et aussi dans le Tantra. Il est mentionné en termes superlatif par plusieurs Rishis. Dont les noms sont associés aux écritures Hindoues. Bien que les vertus et pouvoirs attribués à ce mantra soit généralement en un langage hyperbolique qui ne peut être pris à la lettre, le témoignage écrasant et universel, touchant la grande importance de ce mantra ne devrait laisser aucun doute dans l’esprit du chercheur sur le fait que ce mantra soit capable de développer nos facultés spirituelles de manière remarquable, pourvu qu’il soit utilisé correctement.
Gāyatrī était initialement le nom d’un mètre du Rig-Veda (unité de mesure composé de 24 syllabes, en référence au Gāyatrī mantra et à la Déesse Gāyatrī ou l’esprit du mantra personnifié.
ॐ भूर्भुव॒ स्सुवः॑ oṃ bhūr bhuvaḥ suvaḥ
तत्स॑ वि॒तुर्वरे᳚ण्यं॒ tat savitur vareṇyaṃ
भर्गो॑ दे॒वस्य॑ धीमहि bhargo devasya dhīmahi
धियो॒ यो नः॑ प्रचो॒दया᳚त् ॥ dhiyo yo naḥ pracodayāt
Ce style aussi appelé Tripada ou triplet (verset composé de trois ligne construite identiquement) est la forme la plus répandu du Gāyatrī mantra.
La première strophe énonce les trois व्याहृतिः Vyahritis ou Sept महव्याहृतिः Mahavyahritis plans d’existence à savoir :
–ॐ भूर् (oṃ bhūr) Bhuh Loka, le plan Physique
–ॐ भुवः (oṃ bhuvaḥ ) Bhuvah Loka, le plan Intermédiaire (conscience)
–ॐ स्वः (oṃ suvaḥ) Suvah Loka, le plan céleste
–ॐ महः (oṃ mahah ) Mahah Loka, le plan Spirituel
–ॐ जनः (oṃ janah) Janah Loka,, le Plan du Savoir originel
–ॐ तपः (oṃ tapah) Tapah Loka, le plan de l’effort intérieur
–ॐ सत्यम् (oṃ satyam) Satya Loka, le plan de félicité absolu associé à Vaikunta
Les six Akshara, lettres sont les six Samaya(s), divisions. Six multiplié par quatre donne 24, qui sont les syllabes du Gāyatrī Mantra, les six premiers phonèmes (première strophe) donnent naissance aux six seconds (seconde strophe), etc.
La deuxième strophe est le Gāyatrī Mantra, tel qu’il à été réalisé par Brahma, Vishwamitra, Brighu, etc.
« Méditons sur la source rayonnante de toutes lumière (connaissance) Savitr. Puisse ce Vénérable, adorable être de lumière nous accorder l’illumination et nous guider vers la réalisation spirituelle Pracchodayat »
La troisième strophe śīrṣaḥ Gāyatrī , littéralement la tête du Gāyatrīmantra condense et renforce les deux premières strophes.
ॐ आपो ज्योती रसोऽमृतं ब्रह्म भूर्भुवः स्वरोम्
La lettre ॐ (oṃ), Est La Conscience-Divine, elle est : आपो Apah (océan céleste de connaissance),ज्योती Jyothir (pure Lumière),रसो Rasah (essence divine), आऽमृतं Amrtam (immortelle), ब्रह्म Brahma (Conscience Universel), manifesté dans le monde matériel par भूर् Bhuh Loka, भुवः Bhuvah Loka, स्वः Suvah Loka qui eux même sont le ॐ oṃ.
La plupart des érudits identifient Gāyatrī comme la forme féminine de Gāyatrā , un autre nom du dieu solaire védique qui représente également Savita et Savitri.
Il existe de nombreuses sources disponibles dans les textes tantriques et védiques pour retracer son développement à travers les âges.
Le Mantra Gāyatrī fut de tout temps la plus grande des invocation. Depuis des milliers d’années cette formule sacrée est récitée par les scolaires ou initiés qui aspirent à atteindre l’état de parfaite réalisation Divine. Il s’agit d’un mantra Solaire très puissant dédié à la mère divine MahaShakthi, qui fait croître et protège celui qui l’utilise. Selon les Ecrits, le Gāyatrī Mantra se rapporte à la Déesse-aux-cinq-visages, également connut sous le noms de Véda-matha (La mère-du-Savoir) et est aussi symbolisée par les cinq éléments; Ether, Air, Feu, Eau, Terre ou encore les cinq enveloppes de l’homme; Souffle, Mental, Intellect et béatitude.
Le rôle de Gāyatrī est d’illuminer ses différentes enveloppes afin de produire un pur réceptacle pour accueillir la Lumière de la pure Conscience-absolue en soi.
Néanmoins, l’action la plus importante du Mantra Gāyatrī est son action sur le mental de l’invocateur, le mental étant le réceptacle de la lumière de l’intellect et celui par qui cette lumière peut rayonner. Nous devons bien entendre que Gāyatrī comprend la totalité de tous les états de conscience, ou de la matière appelées Triguna(s) et qu’en ce sens, le Pranava AUM le prouve dès le début, elle exprime les trois aspects de la divinité Trideva ou Tridevi
Il est dit que toute véritable sagesse est contenue à l’intérieur des syllabes du Mantra Gāyatrī , et que l’ensemble des connaissances de tous les mondes sont nés de ce Mantra.
Le Gāyatrī Mantra énonce le liens entre l’humanité et son origine. Par son potentiel créateur, le son de ce Mantra est à même de dévoiler à la personne qui le chante, le scande, le murmure ou le pense, une ouverture à l’espace infini et lumineux, d’où il est issu et qui est sa véritable nature.
Au sujet du Gāyatrī Mantra, AMMA à déclaré: » Les lettres-semence (beeja) contenues dans le Gāyatrī Mantra produisent des vibrations très puissantes. Chanter ce Mantra aide à dissoudre les Tattvas dans notre corps qui agissent comme un mur empêchant d’atteindre la vérité. Les Tattvas dans notre corps déterminent notre caractère, notre personnalité et nos qualités qui influence l’esprit. Chanter les syllabes du Gāyatrī Mantra aide à surmonter l’effet des Tattvas et à laisser le Soi Divin prendre le contrôle de l’Esprit. »
L’ensemble du corps humain est structuré par un réseau de trajet du flux vital appelé Nadi(s) dont les croisements et les extrémités (Chakra ou point Marmas) on la configuration des voyelles de l’alphabet Sanskrit.
Les syllabes du Mantra Gāyatrī transforment et re-créent l’individu dans tous ses niveaux d’existence, le corps physique, le psychisme, ses aspects vibratoires et subtils, par le biais des points Marmas.
Les initiés, conseillent l’utilisation du Gāyatrī mantra avec la prononciation des sept plans d’existence sapta vyahrtis, ainsi que la contemplation de la signification du mantra durant la pratique de Pranayama.
La technique avancée de récitation est appelée ghanapatham, permet une mémorisation, prononciation, rythmique, intonation plus précise.
Ghanapatham Gāyatrī mantra :
ॐ भूर्भुव॒स्सुवः॒ तथ्स॑वि॒तुर्वरे᳚ण्यं॒ भर्गो॑ दे॒वस्य॑ धीमहि । धियो॒ यो नः॑ प्रचोदया᳚त् ॥
ॐ तथ्स॑वि॒तु – स्सवि॒तु – स्तत्त॒थ्स॑वि॒तुर्वरे᳚ण्यं॒-वँरे᳚ण्यग्ं सवि॒तु स्तत्तथ्स॑वि॒तुर्वरे᳚ण्यम् ।
स॒वि॒तुर्वरे᳚ण्यं॒-वँरे᳚ण्यग्ं सवि॒तु-स्स॑वि॒तुर्वरे᳚ण्यं भर्गो॒ भर्गो॒ वरे᳚ण्यग्ं सवि॒तु-स्स॑वितु॒र्वरे᳚ण्यं॒ भर्गः॑ ।
वरे᳚ण्यं॒ भर्गो॒ भर्गो॒ वरे᳚ण्यं॒-वँरे᳚ण्यं॒ भर्गो॑ दे॒वस्य॑ दे॒वस्य॒ भर्गो॒ वरे᳚ण्यं॒-वँरे᳚ण्यं॒ भर्गो॑ दे॒वस्य॑ ।
भर्गो॑ दे॒वस्य॑ दे॒वस्य॒ भर्गो॒ भर्गो॑ दे॒वस्य॑ धीमहि धीमहि दे॒वस्य॒ भर्गो॒ भर्गो॑ दे॒वस्य॑ धीमहि ।
दे॒वस्य॑ धीमहि धीमहि दे॒वस्य॑ दे॒वस्य॑ धीमहि । धी॒म॒हीति॑ धीमहि ।
धियो॒ यो यो धियो॒ धियो॒ यो नो॑ नो॒ यो धियो॒ धियो॒ योनः॑ ॥
यो नो॑ नो॒ यो योनः॑ प्रचो॒दया᳚त्प्रचो॒दया᳚न्नो॒ यो योनः॑ प्रचो॒दया᳚त् ।
नः॒ प्र॒चो॒दया᳚त् प्रचो॒दया᳚न्नो नः प्रचो॒दया᳚त् । प्र॒चो॒दया॒दिति॑ प्र-चो॒दया᳚त् ।
ॐ भूः । ॐ भुवः । ओग्ं सुवः । ॐ महः । ॐ जनः । ॐ तपः । ओग्ं स॒त्यम् ।
ॐ तथ्स॑वि॒तुर्वरे᳚ण्यं॒ भर्गो॑ दे॒वस्य॑ धीमहि ।
धियो॒ यो नः॑ प्रचोदया᳚त् ॥
ओमापो॒ ज्योती॒ रसो॒ऽमृतं॒ ब्रह्म॒ भू-र्भुव॒-स्सुव॒रोम् ॥
Translitération phonétique :
ō-mbhūrbhuva̠ssuva̠ḥ tathsa̍vi̠turvarē̎ṇyaṃ̠ bhargō̍ dē̠vasya̍ dhīmahi । dhiyō̠ yō na̍ḥ prachōdayā̎t ॥
ō-ntathsa̍vi̠tu – ssavi̠tu – statta̠thsa̍vi̠turvarē̎ṇya̠ṃ varē̎ṇyagṃ savi̠tu stattathsa̍vi̠turvarē̎ṇyam ।
sa̠vi̠turvarē̎ṇya̠ṃ varē̎ṇyagṃ savi̠tu-ssa̍vi̠turvarē̎ṇya-mbhargō̠ bhargō̠ varē̎ṇyagṃ savi̠tu-ssa̍vitu̠rvarē̎ṇya̠-mbharga̍ḥ ।
varē̎ṇya̠-mbhargō̠ bhargō̠ varē̎ṇya̠ṃ varē̎ṇya̠-mbhargō̍ dē̠vasya̍ dē̠vasya̠ bhargō̠ varē̎ṇya̠ṃ varē̎ṇya̠-mbhargō̍ dē̠vasya̍ ।
bhargō̍ dē̠vasya̍ dē̠vasya̠ bhargō̠ bhargō̍ dē̠vasya̍ dhīmahi dhīmahi dē̠vasya̠ bhargō̠ bhargō̍ dē̠vasya̍ dhīmahi ।
dē̠vasya̍ dhīmahi dhīmahi dē̠vasya̍ dē̠vasya̍ dhīmahi । dhī̠ma̠hīti̍ dhīmahi ।
dhiyō̠ yō yō dhiyō̠ dhiyō̠ yō nō̍ nō̠ yō dhiyō̠ dhiyō̠ yōna̍ḥ ॥
yō nō̍ nō̠ yō yōna̍ḥ prachō̠dayā̎tprachō̠dayā̎nnō̠ yō yōna̍ḥ prachō̠dayā̎t ।
na̠ḥ pra̠chō̠dayā̎-tprachō̠dayā̎nnō naḥ prachō̠dayā̎t । pra̠chō̠dayā̠diti̍ pra-chō̠dayā̎t ।
ō-mbhūḥ । ō-mbhuvaḥ । ōgṃ suvaḥ । ō-mmahaḥ । ō-ñjanaḥ । ō-ntapaḥ । ōgṃ sa̠tyam ।
ō-ntathsa̍vi̠turvarē̎ṇyaṃ̠ bhargō̍ dē̠vasya̍ dhīmahi ।
dhiyō̠ yō na̍ḥ prachōdayā̎t ॥
ōmāpō̠ jyōtī̠ rasō̠-‘mṛta̠-mbrahma̠ bhū-rbhuva̠-ssuva̠rōm ॥
Gāyatrī : la plus haute forme de méditation
La Conscience Absolue sous sa forme la plus pure est connut sous le nom de Parabhraman, la Divinité impersonnel.
Cette conscience transcendante est le pouvoir de la Mère, elle est appelée Gāyatrī. Elle est la cause primordiale et sous- jacente à tout ce qui existe. Par sa manifestation, les Trois-Grandes-Qualités sont créées pour régir aux phénomènes matériels.
Ces trois grande qualités sont appelées Triguna(s) et elles sont cette pure conscience ou Parabrahman. Elles prennent alors trois formes connues sous les noms de Brahmā, Vishnu et Shiva. Brahmā est alors possédé par Rajo guna, Vishnu par Sattva guna et Shiva par Tamo guna. En tant que Mère Universelle, Gāyatrī est alors adorée par la trinité.
Gāyatrī est la Mère des Véda(s), Elle est Sarasvati, la Shakthi du Créateur Brahma. Cette Shakthi ou puissance dynamique, est la première radiation de force émanant du parbrahman et de l’espace-mère Mulaprakriti.
Cette radiation est appelé Daiviprakriti dans la Bhagavad Gîta. C’est d’elle que jaillit le premier son divin, le Verbe « Vac ». On nomme cette incantation « hymne solaire », « Savitri » ou encore triple chant (Gāyatrī).
Dans la pratique rituélique, c’est le même hymne appelé Gāyatrī à l’aurore, Savitri à midi et Sarasvati au soleil couchant. Son effet est purificateur et on devrait le chanter au sortir de la douche et avant le repas, il est le sentier qui mène vers Moksha la libération.
D’après la Brahmā Samitha, Vac Devi, la déesse Saraswati se serait révélée sous forme de mélodie à Brahmā par vision intérieur, après que ce dernier eu été chargé de créer l’univers. Depuis lors la mélodie Divine décrit dans l’illumination de Brahma est connut sous le noms de Gayatry Vidya.(Science de Gaayatry)
Les 24 phonèmes (lettres) d’or du Gāyatrī mantra sont la réalité absolue transcendant toute création; La pratique du Mantra Gayatry est au-delà de toute forme de yoga, de philosophie, de spiritualité ou de religion, c’est pour ça qu’elle est appelée la mère des Védas, car c’est la seule chose qui existait avant que la transmission écrite ne se mette en place. Elle est également la mère des Devas : antérieur à toute forme de religion ou spiritualité..
Dans la MahaNarayana Upanishad du Krishna Yajurveda , Gāyatrī est décrit comme étant :
-de couleur blanche ( sanskrit : श्वेतवर्णा , śvetavarṇā ),
-ayant le gotra de sage viswamitra ( sanscrit : सान्ख्यायनस गोत्रा , sānkhyāyanasa gotrā ),
-composé de 24 lettres ( sanskrit : चतुर्विंशत्यक्षरा , caturviṃśatyakṣarā ),
-trois pieds ( Sanskrit : त्रिपदा , tripadā ),
-à six ventres ( Sanskrit : षट्कुक्षिः ,ṣaṭkukṣiḥ ),
-à cinq têtes ( sanskrit : पञ्चशीर्षः , pañcaśīrṣaḥ )
-Étant celle utilisée dans Upanayana de dvijas ( sanskrit : उपनयने विनियोगः , upanayane viniyogaḥ ).
Comme mentionné dans Taittiriya Sandhya Bhashyam :
-les trois pieds de Gāyatrī sont censés représenter les 3 premiers vedas (Ṛk, Yajus, Sāma) .
-Les six ventres sont censés représenter 4 directions cardinales , ainsi que les deux autres directions, Ūrdhva ( Zenith ) et Adhara ( Nadir ).
-Les cinq têtes représentent 5 parmi les Vedangas , à savoir, vyākaraṇa , śikṣā , kalpa , nirukta et jyotiṣa .
Dans le Gāyatrī Tantra , le texte Mantramahārṇava donne la signification des 24 lettres de Gāyatrī et sa représentation qui sont données ci-dessous.
Les 24 Lettres d’or du mantra Gāyatrī sont tout ce qui existe :
Le mantra Gāyatrī a 24 lettres, c’est pourquoi il s’appelle gāyatrī caturviṃśatyakṣarā (sanskrit: गायत्री चतुर्विंशत्यक्षरा) Mantra de 24 lettres.
Qui sont 1.tat, 2.sa, 3.vi, 4.tur, 5.va, 6.re, 7.ṇi, 8.yaṃ, 9.bhar, 10, go, 11.de, 12.va, 13.sya, 14.dhī, 15.ma, 16.hi, 17.dhi, 18.yo, 19.yo, 20.naḥ, 21.pra, 22.co 23.da et 24.yāt.
Lors du comptage des lettres, le mot vareṇyam est traité comme vareṇiyam . Mais, tout en chantant, il ne devrait être chanté que comme vareṇyam .
C’est 24 lettres d’or sont identifiés à :
24 Rishis de Gāyatrī
Le mantra des 24 lettres de Gāyatrī est associé à 24 rishis védiques.
Ce sont: 1.vāmadeva, 2. atri , 3. vaśiṣṭha , 4.śukra, 5. kaṇva , 6. parāśara , 7. viśvāmitra , 8. kapila , 9. śaunaka , 10.yājñavalkya, 11. bharadwāja , 12. jamadagni , 13. gautama , 14. mudgala , 15. vyāsa , 16.lomasa, 17. agastya , 18.kauśika, 19.vatsa, 20. pulastya , 21.manḍūka, 22. dūrvāsa , 23. nārada et 24. kaśyapa .
24 Chandas (mètres) de Gāyatrī
Le mantra des 24 lettres de Gayatry est associé aux 24 mètres védiques (c’est-à-dire Chandas « mesure/rythme » ).
Ce sont: 1.gāyatri, 2.uṣnik, 3.anuṣṭup, 4.bṛhati, 5.paṃkti, 6.triṣtup, 7.jagati, 8.atijagati, 9.śakvari, 10.atiśakvari, 11.dhṛti, 12.atidhṛti , 13.virāṭ, 14.prastārapaṃkti, 15.kṛti, 16.prakṛti, 17.akṛti, 18.vikṛti, 19.saṃskṛti, 20.akṣarapaṃkti, 21.bhūḥ, 22.bhuvaḥ, 23.swaḥ, 24.jyotiṣmati.
24 Devatas (Déités) védiques de Gāyatrī
Le mantra des 24 Lettres de Gayatry est associé à 24 Divinités védiques.
Ce sont: 1. agni , 2. prajāpati , 3. soma , 4.īśāna, 5.savitā, 6. āditya , 7. bṛhaspati , 8. maitrāvaruṇa 9. bhaga , 10.āryamaan, 11. gaṇeśa , 12.tvaṣṭā, 13.pūṣā, 14. indrāgni, 15.vāyu, 16.vāmadeva, 17.maitrāvaruṇi 18. viśvedevā, 19. mātṛkā, 20.viṣṇu, 21.vasu, 22. rudra , 23. kubera et 24. aśvins
Le Padmapurana (en Sṛṣṭi Kānḍa) mentionne 24 Adhi-Devatas (divinités présidant) pour chacune des 24 lettres du mantra Gāyatrī .
Ce sont 1. agni , 2. vāyu , 3. sūrya , 4. ākāśa , 5. yama , 6. varuṇa , 7. bṛhaspati , 8. parjanya , 9. indra , 10. gandharva , 11. pūṣā , 12. mitra , 13. tvaṣṭā , 14. vasu , 15. marut , 16. soma , 17. āṅgiras , 18.viśvedevā, 19. aśvins, 20. prajāpati , 21. akṣara ( tattva ), 22. rudra , 23. brahma et 24. viṣṇu .
Le Yoga yājñavalkya mentionne 24 Devatas pour chacune des 24 lettres du mantra Gāyatrī .
Ce sont 1. agni , 2. vāyu , 3. sūrya , 4.īśāna, 5. āditya , 6. āṅgiras , 7.pitri, 8.bharga, 9.āryamān, 10. gandharva , 11. pūṣā , 12. maitrāvaruṇa, 13. tvaṣṭā , 14. vasu , 15.vāmadeva, 16.maitrāvaruṇi, 17.jñeya, 18.viśvedevā, 19. viṣṇu , 20. prajāpati , 21.sarvadevā, 22. kubera , 23. aśvins et 24. brahma .
24 Śaktis de Gāyatrī
Le mantra des 24 lettres de Gayatry représente 24 grandes énergies (MahaŚaktis) .
Ce sont: 1.vāmadevī, 2.priyā, 3.satyā, 4.viśwabhadrā, 5.vilāsinī, 6.prabhāvatī, 7.jayā, 8.śantā, 9.kāntā, 10.durgā , 11.saraswatī, 12.vidrumā, 13.viśālesā, 14.vyāpinī, 15.vimalā, 16.tamopahārini, 17.sūkṣmā, 18.viśwayoni 19.jayā, 20.vaśā, 21. padmālayā, 22.parāśobhā, 23.bhadrā et 24. tripadā.
24 Tattvas de Gāyatrī
Le mantra des 24 lettres de Gayatry représente 24 Éléments appelés Tattvas dans la philosophie Hindou.
Qui sont :
–Cinq Bhūtas , à savoir pṛthivi (Terre), apas (Eau), agni (Feu), vāyu (Air) et ākāśa (Ciel).
–Cinq Tanmātras , à savoir, gandha (odeur), rasa (goût), rūpa (forme), sparśa (toucher) et śabda (son).
-Cinq Karmendriyas (c’est-à-dire les organes moteurs), à savoir, upasthā (organe sexuel), pāyu (anus), pāda (jambe), pāni (main) et vāk (bouche).
-Cinq Jñānendriyas (c’est-à-dire les organes des sens), à savoir, ghrāna (nez), jihvā (langue), caksus (œil), tvak (peau) et śrotra (oreille).
-Quatre Vāyus (air), à savoir, Prāṇa, Apāna, Vyāna et Samāna
Cependant, dans la définition classique de 24 tattvas, les quatre derniers sont les antahkaranas (c’est-à-dire les organes des sens), à savoir, manas (esprit), buddhi (intellect), citta (état d’esprit) et ahaṅkāra (ego).
Les mudras de Gāyatrī :
Le mantra Gāyatrī est associé à certains mahāmudras (grands gestes de la main).
Ce sont 1. sumukha, 2. sampuṭa, 3. vitata, 4. visṛta, 5. dvimukha, 6. trimukha, 7. catuḥ, 8. pañcamukha, 9. ṣaṇmukha, 10. adhomukha, 11. vyāpakāñjali, 12. śakaṭa, 13. yamapāśa, 14. grathita, 15. sanmukhonmukha, 16. vilamba, [note 8] 17. muṣtika, 18. matsya, 19. kūrmah 20. varāhaka, 21. simhākrānta, 22. mahākrānta, 24. mudgara , 24. pallava, 25. triśūla, 26. yoni, 27. surabhi, 28. akṣamāla, 29. linga, 30. ambuja.
Depuis, les 24 premiers sont utilisés avant Gayatry Japa, ils sont traditionnellement appelés Pūrva Mudras .
Selon Shrimad Devi Bhagwat Puranam, la déesse Gāyatrī est la réalité ultime et existe sous forme de 24 Grandes-énergies, Mahashakthi(s) une forme pour chaque phonème du Gāyatrī Mantra :
1 Adi Shakti : Le cosmos manifesté naît du désir de l’absolu ( Brahman ) de s’engager dans la joie de la création dont nous faisons nous-mêmes partie. La force de ce désir de l’absolu est Gayatri (Adyashakti ou Brahmi-Shakti). Tous les autres pouvoirs de la création cosmique manifestée dépendent pour leur existence de cette force générative primordiale dont les attributs sont la production, le développement et la transformation, et qui est la Mère Divine Adya-Shakti Gāyatrī .
2. Brahmi ou Brahmani : Brahmā , Vishnu , Shiva : création, développement, transformation. Dans la création ou la production, la diligence est la plus nécessaire et la plus importante, car la diligence contribue au bien-être des autres et devient l’objet de leur reconnaissance. Ce sont les principaux attributs de Mère Brahmi par laquelle Shakti Brahma devient capable de produire le cosmos.
3. Vaishnavi : Vaishnavi est la puissance de Vishnu . Elle est la soutienne, le développeur et l’organisatrice. Par un autre nom, elle est aussi Lakshmi ou le donateur de la prospérité et de la culture. Mère Vaishnavi est la soutienne du bien.
4. Shambhavi alias Maheshwari Matrika : Mère Shambhavi est la divinité de la transformation de bon augure, du changement productif et de la reconstruction bienfaisante. Sous une autre forme, elle est la Shakti de Shiva .
5. Vedamata: Sous cette forme Gāyatrī est la mère des Vedas, car les révélations provenant de «Om Bhurbhuvasvah» deviennent le Rigveda ; à partir de «tatsaviturvarenyam», les principes de la connaissance ésotérique ont été rendus dans le yajurveda; de «bhargodevasya dhimahi» est venue la connaissance du fonctionnement de l’univers contenu dans le samaveda; et de dhiyo yonah prachodaya les secrets du pouvoir cosmique et divin ont été incarnés comme atharvaveda. Pour cette raison, Gāyatrī est appelée dans les Écritures vedamata , ou la mère des Vedas.
6. Devamata: Gāyatrī est aussi la mère céleste, c’est-à-dire le donateur de la divinité ou des êtres divins. Le donateur de la divinité, ou des êtres divins. Les êtres divins sont divins parce qu’ils sont généreux et charitables. L’adoration de Gāyatrī comme devamata nous élève au niveau de la divinité en nous inculquant les qualités de charité, d’équanimité et de bonne conduite.
7. Vishvamata: Gāyatrī est la Mère-universelle. Elle soutient et lie l’univers par l’esprit d’unité. Par sa grâce en tant que Vishvamata, l’homme acquiert le respect de tous les êtres vivants et devient un instrument d’harmonie sociale et de prospérité.
8. Mandakini aka Ganga: Les voyants considèrent le Gange sacré comme la représentation visible de la Gāyatrī subtile et invisible. Ganga peut nettoyer les péchés terrestres, et Gāyatrī coupe l’esclavage du karma. Pour cette raison, Ganga et Gāyatrī sont considérés comme tout aussi propices. Ganga en tant que représentant terrestre de Gāyatrī est appelé Mandakini (celui qui coule calmement) qui enlève nos véritables repentis pour nos péchés.
9. Ajapa: Dans la sadhana de Gāyatrī , un état de grâce est atteint où le dévot atteint un contact auto-entretenu avec Dieu. Cet état d’union divine est appelé état Ajapa (au-dessus de la prière). Comme c’est le pouvoir de Gāyatrī qui conduit son âme à cet état, elle a également été nommée Ajapa.
10. & 11. Riddhi et Siddhi: Parmi les vingt-quatre divinités de Gayatry, le seigneur Ganesha en est une. Ganesha est la divinité de l’intellect lui donnant la capacité de discrimination. Ganesha a deux divinités féminines, à savoir, Riddhi et Siddhi. Riddhi est le donneur et la substance des accomplissements spirituels; et Siddhi est le donateur de dotations matérielles et physiques. Et les deux sont les pouvoirs de Gāyatrī , l’un opérant en interne et l’autre en externe.
12. Rtambhara: Le plus grand cadeau de Dieu à l’homme est la pleine conscience ou perception cosmique qui, une fois reçue, supprime tous les liens de maya. Cette pleine conscience cosmique est Rtambhara Prajna; et Gayatry dans sa forme cosmique est Rtambhara et cette réalisation est la réalisation de soi ou Mukti.
13. Savitri : La Shakti primordiale a deux flux, l’un immanent et transcendantal. I’un spirituel; et l’autre manifeste, c’est-à-dire phénoménal et physique. Le flux spirituel est appelé Gāyatrī , tandis que le physique est nommé Savitri. Savitri est considéré comme à cinq faces parce que l’univers perceptible est constitué de cinq substances ou états énergétiques fondamentaux. De toutes les innombrables formes de Gāyatrī , Savitri est la plus proche de nous et aussi la plus puissante; et l’interrelation entre Savitri et Gāyatrī est si étroite qu’on peut dire qu’elles sont une seule et même personne.
14. Lakshmi : Gāyatrī en tant que dispensateur de contentement matériel et de bonheur est Lakshmi. Par sa grâce, nous trouvons que nos circonstances matérielles nous aident dans notre développement personnel et ajoutent à notre capacité de bien-être social et de bonne conduite. L’excès de richesses matérielles sans la grâce de Lakshmi est un mal et provoque des conflits sociaux, mais les mêmes richesses bénies par la grâce de Lakshmi deviennent une force de bien-être social.
15. Durga \ Kali : Gāyatrī en tant que force temporelle est appelée Durga ou Kali. La vie est un champ de bataille où nos plus grands ennemis sont principalement nos propres faiblesses d’esprit et de caractère. En recherchant la grâce de Mère Durga, on acquiert la force de l’esprit pour remédier à ces déficiences.
16. Saraswati : La conscience a deux attributs polaires – la conscience percevant et l’intellect discriminatoire. Gāyatrī est la force motrice de la conscience percevant tandis que l’intellect discriminatoire fonctionne par la grâce de Saraswati. L’homme n’est rien de plus qu’une brute sans discrimination juste. Par conséquent, la grâce de Saraswati est nécessaire pour que nous soutenions notre humanité intelligente.
17. Kundalini: Gāyatrī en tant que Kundalini est l’énergie cosmique matérielle au repos enlacée avec l’individu incarné. Tout le yoga concerne l’excitation de la Kundalini pour la réalisation de soi.
18. Annapurna : La nourriture est la première nécessité directe pour maintenir la vie. Comme Annapurna Gāyatrī est la prévoyante Mère Nature qui produit des matériaux mis à notre disposition comme nourriture. Chercher la grâce de Gāyatrī en tant qu’Annapurna évite le désir individuel et donne du contentement.
19. Mahamaya: L’identité humaine étant limitée, la perception humaine est également incomplète. Maya est une illusion et Mahamaya est une illusion. Gāyatrī est appelée Mahamaya parce que lorsqu’elle a été réalisée comme Mahamaya, le véritable fonctionnement du cosmos est pleinement révélé et le soi connaît sa propre origine divine.
20. Payasvini: Gāyatrī en tant que fournisseur de l’élixir d’immortalité sous forme de réalisation de soi est nommé Payasvini. La vache, parce qu’elle nous fournit généreusement du lait vital, est considérée comme la représentante de Gāyatrī du règne animal, et par conséquent, elle est considérée comme sacrée. Elle s’appelle donc Payasvini (fournisseur de lait). La vache est aussi pour nous un exemple de bienveillance, de charité et de don de soi, qui sont les mêmes qualités de conduite personnelle requises pour réaliser la grâce de Gāyatrī .
21. Pranagni: Gāyatrī est aussi Pranagni, ou le feu vital qui imprègne notre moi corporel. Lorsque Gāyatrī est réalisé sous cette forme, nos faiblesses et nos carences sont consommées par Pranagni et nos attributs divins deviennent manifestes.
22. Treyta ou Tripura: Gāyatrī règne sur les trois sphères d’existence et en quelle qualité elle est connue sous le nom de Tripura. Une combinaison équilibrée de foi, de connaissance et d’action est nécessaire pour toute activité humaine bienfaisante, et elle est également nécessaire pour réaliser les triples attributs de sat-chit-ananda (existence-conscience-félicité) du Brahman qui contient tout. Par la grâce de Gāyatrī cet état de réalisation est atteint.
23. Bhavani: Le pouvoir destructeur du mal de Gāyatrī devient personnifié comme Bhavani qui est le défenseur du bien, du doux et du bas piétiné et sans défense.
24. Bhuvaneswari : Gāyatrī en tant que force divine de soutien de l’harmonie et du bien-être universels et en tant que déesse de la prospérité et du bonheur de l’individu est appelée Bhuvaneswari. Par un effort social juste, nous gagnons sa grâce.