महाशिवरात्रि Mahāśivarātri, la grande nuit de śiva
Mahāśivarātri (Maha Shivaratri) est une fête annuelle hindoue, associée d’une part à la fertilité et à l’harmonie familiale et d’autre part à la transformation. Tirée de deux mots – Shiv et Ratri – elle se traduit littéralement par « la nuit du Seigneur Shiva » et est dédiée au grand dieu hindou qui crée, protège et transforme l’univers.
Selon la légende la Lune qui était sur le point de disparaitre aurait été accueillie sur la coiffe de Shiva, lui permettant de par son soutient de briller et croître de nouveau. La nuit du 14e jour (chaturdashi) de la phase sombre (krishna paksha) de chaque mois lunaire et qui correspond au jour sans Lune est donc appelé śivarātri., la Nouvelle Lune (Amavasya) correspondant à la clôture du jeun ou la fin de la célébration de śivarātri.
Parmi les 12 śivarātri. qui ont lieu chaque année, le śivarātri. du moi de Magha (calendrier Amasyant) ou Phalguna (calendrier Purnimanta) et correspondant au mois de Février/Mars du calendrier Géorgien est appelé Mahāśivarātri. Elle coïncide avec l’ arrivé du printemps et symbolise la grande transformation, transition ou le passage entre « la nuit de l’hiver » et la renaissance du printemps.
La coutume est de jeûner et de veiller toute la nuit en accomplissant une pûjâ toutes les trois heures de 18 h à 6 h du matin, les quatre période propices prescrites sont appelés Prahar Pooja . Lors de la première pûjâ du lait est versé sur le Shiva Linga, ensuite à 21 h du lait caillé, puis à minuit du beurre clarifié et enfin à 3 h du miel. Chaque ablution (abhisheka) est suivie d’une offrande de feuilles de bilva. Alors que toutes sortes de parures (alankâras) sont offertes à Vishnu et ses incarnations, l’ablution (abhisheka) et les feuilles de bilva sont ce qui est le plus cher au Seigneur Shiva. Ces rites sont accompagnés de récitations védiques dont la plus importante est le Sri Rudram du Yajur Veda. C’est au cœur de cet hymne que se trouve le mantra du Seigneur Shiva. En effet, parmi les trois Vedas le Yajur Veda tient la partie centrale. Dans le Yajur Veda il y a sept sections au centre desquelles, dans la quatrième section, se trouve le Sri Rudram, et c’est au cœur de cet hymne que se trouve le grand mantra de Shiva. Dans l’écrin des cinq syllabes qui le composent les deux syllabes du nom « Shiva » rayonnent comme l’expression de la Pureté absolue. La vigilance requise pour célébrer la Mahâ Shivarâtri élimine le sommeil de l’ignorance. C’est la raison pour laquelle le Seigneur Shiva est appelé le Dispensateur de la connaissance, particulièrement sous sa forme de Dakshinâmûrti.
Retrouvez l’hymne « śrī-rudram » avec traduction Française et interprétation liturgique proposé par l’Ashram (श्रीरुद्रम् śrī-rudram – Nouveau Temple Hindouïste de Lyon (ashram-sivagayatri.org)
Abhishekam :
अलङ्कारप्रियो विष्णुः अभिषेकप्रियः शिवः
« Alankaarapriyo Vishnuh, Abhishekpriyah Shivah »
« Vishnu est celui que l’on contente avec Alankaar (bijoux, ornements); Shiv est celui que l’on contente avec l’ Abhishekam (le bain). ”
L’ Abhishekkam ou le Bain est certainement l’une des plus magnifique cérémonie caractérisant la culture Hindou. Pour l’initié ou le néophyte elle est toujours une expérience très intense qui purifie de nombreux sentiments et émotions.
L’abhisheka, également appelé abhishekam, est effectué par des prêtres, par des libations sur l’image de la divinité adorée, au milieu de la récitation de mantras. Habituellement, des offrandes telles que du lait, du yaourt, du ghî, du miel, du panchamrita, de l’huile de sésame, de l’eau de rose, de la pâte de bois de santal peuvent être versés parmi d’autres offrandes, en fonction du type d’abhishekam effectué.
Ce rituel est généralement mené dans certains temples hindous et jaïns.
Le « rudrâbhisheka » (रुद्राभिषेक) (Abhisheka de Rudra) est réalisé sur des lingams de Shiva.
Abhiṣekkam est un terme sanskrit comparable à pūjā, yajña et ārtī qui désigne une activité dévotionnelle, un rite de passage et/ou un rite ou un rituel sacrificiel. Dans cette gamme de sens, l’ abhisheka est commun à toutes les confessions dharmiques telles que l’Hindouisme, le Bouddhisme et le Jaïnisme.
Dans les temples de Shiv, un pot en cuivre ou en laiton avec un trou au centre est suspendu au-dessus du Lingam de Shiv, et de l’eau tombe dessus jour et nuit. Verser sur le Lingam, de l’eau, du lait, du ghee, du lait caillé, du miel, de l’eau de noix de coco, du Panchaamrit, etc., est appelé Abhishekam.
Abhisamhek doit être constamment accomplit pour Shiv. Si Rudram est chanté avec l’Abhishekam. Shiva est facilement apaisé par l’Abhishekam.
Shiva a bu le poison qui émanait du barattage de l’océan de lait… Depuis, il porte le Gange et la Lune sur sa tête pour se rafraîchir Sa gorge. Shiva a le troisième œil de feu. Constant Abhishekam refroidit également cet œil.
Le plus grand et le plus élevé Abhishekam est de verser les eaux de l’amour pur sur l’Aatma Lingam du lotus du cœur. L‘Abhishekam externe avec divers objets aide à la croissance de la dévotion et de l’adoration pour Shiv et conduira finalement à l’Abhishekam interne avec un flux d’amour pur et abondant
Oorigines de Maha Shivaratri
Les racines du festival, et sa signification moderne, sont liées à de très nombreuses légendes de la mythologie indienne antique appelés purana(s) et qui peuvent êtres interprétés de différentes manières en fonction du patrimoine culturel des différentes régions du subcontinent Indien.
Aussi dans le Tamil nadu on chantera toujours le « Siva puranam » de « Manikavasagar », dans les régions du nord ce sera plutôt le Lingashtakam.
Les deux grands courant de pensée influençant étant les textes védiques, qui préconisent un Havan traditionnel (Ganesh, Navagraha, Rudra) en ouverture de cérémonie, suivit de quatre Rudrabhishekam et du Sri Parvati Kalyanam, et les textes Agamiques incorporent différentes pratiques et chants supplémentaires.
Le Pic de l’ événement est le troisième prahar appelé Nishita Kaal puja, autour de minuit et associé ,dans la pensée Hindoue, à la création du cosmos appelé Lingodbhava dans les Puranas, un autre temps fort est le Sri Parvati Kalyanam appelé mariage-bon-dieu chez les créoles, durant lequel Siva et Parvati sont symboliquement marié par une cérémonie.
Cette année, les festivités débuteront le le 8 mars, suivi du 26 février en 2025 et du 15 février en 2026.
Traditions de l’Inde du Nord et du Sud
Il existe de légères variations dans le texte et le chant à travers toute l’Inde.
de l’Inde. Cela est dû aux différentes recensions ou versions védiques.
Les chants de l’Inde du Sud sont très méditatifs, Les Pujas sont généralement suivis ‘activités culturelles.
La tradition suivie est celle de Krishna Yajur Veda. Les chants Rudra
Mantra sont tirés du Taittiriya Samhita Kanda 4.
La tradition nord-indienne suit le Shukla Yajur Veda et les chants Rudra
Rudra pour Abhisheka sont appelés Rudra-Ashtadhyayi, les 8 chapitres du Vajasney Samhita, chapitres 16 et 18.
En Inde du Nord, un fidèle peut généralement monter directement à l’autel principal,
Ou se tient le Shivalinga, et offrir la Puja et l’Abhisheka tout seul. En fait, les
les ashrams de l’Inde du Nord sont habitués à cela. Alors qu’en
l’Inde du Sud, seul le prêtre accomplit la Puja à l’autel tandis que le Swami ou le chef de temple ou de maison s’assoit en tant qu’auditeur. auprès du Yajaman.
Les temples de l’Inde du Sud pratiquent 5 types de Rudra Puja.
- Namaka Puja – chanter Namakam et Chamakam une fois.
- Rudram Puja – chanter Namakam 11 fois avec 1 anuvaka du Chamakam pour chaque Namakam chanté.
- Rudra Ekadashini Puja – chanter 121 fois (11 x 11)
- Maha Rudram Puja – chanter 1331 fois (121 x 11)
- Ati Rudram Puja – chanter 14641 fois (1331 x 11)
De même, il existe cinq types de Rudri dans le Nord.
Rudra Puja est connu sous différents noms, parmi lesquels Rudra
Abhisheka, Rudra Ashtadhyayi, Rudri, ShataRudriya, Rudram.
Comment célébrer la mahashivaratri de manière appropriée :
Méthode 1 :
4h00 : Abhishekam de toutes les divinités.
Les quatre Prahar pooja sont respectivement à 18h/ 21h/ minuit et 4h du matin.
18h00: Siva Puranam
21h00 : Lingashtakam
Minuit : Lingodbhavishekam offrandes de mille-huit feuilles et mille-huit noms
4h00: Mahamrtyunjaya Havan.
Méthode 2 :
4h00 : Anhishekam de toutes les divinitées suivit de mahaganapati Havan, Navagraha Havan, Rudra Homa.
18h00 : Rudrabhishekam avec de lait
21h00 : abhishekam de lait caillé
00h00 : abhishekam de beurre clarifié
3h00 : abhishekam de miel.
4h00 : Sri Parvati Kalyanam.
Tout au long de la soirée des feuilles de Betel doivent être offert au lingam pour le refroidir.
Le jeun peut être rompu avant ou après la fin de chaturdasi et on ne devrait pas dormir avant le soir.
La légende de la danse cosmique du Tandava :
Selon la légende, Mahāśivarātri marque le moment où Shiva a exécuté pour la première fois la Tandava Nritya, également connue sous le nom de danse de la création, de la préservation et de la destruction primordiales.
De nombreuses légendes du Linga purana, Padma purana, Kurma purana, Siva purana, Vamana purana, ect….. décrivent la visite de Bhikshatana (une manifestation de Bhairava) dans la forêt de Deodar (pins) pour dissiper l’ignorance des sages devenues arrogants et les conduire à la vraie connaissance.
Dans le Skanda Purana, les sages de la forêt de Deodar accomplissent des rituels et commencent à se prendre pour des dieux. Pour humilier ces sages arrogants, Shiva prend la forme de Bhikshatana – une jeune mendiante séduisante – et Vishnu devient Mohini, son épouse. Tandis que les sages tombent amoureux de Mohini, les femmes poursuivent sauvagement Shiva. Lorsque les sages reprennent leurs esprits, ils procèdent à un sacrifice de magie noire qui fait apparaître un serpent, un lion, un éléphant (ou un tigre) et un nain, qui attaquent tous Shiva, qui les maîtrise et impose le culte de son Lingam. Shiva danse alors sur le nain et prend la forme de Nataraja, le danseur cosmique, détruisant et re-créant l’ univers par se geste.
La légende du mariage de śiva et parvāti:
La légende du mariage de Shiva et Shakti est l’une des plus importantes légendes liées au festival de Mahashivaratri. L’histoire raconte comment le Seigneur Shiva s’est marié une seconde fois avec Shakti, sa divine consort. Selon la légende de Shiva et Shakti, le jour où le Seigneur Shiva s’est marié avec Parvati est célébré comme Shivaratri – la nuit du Seigneur Shiva.
La légende raconte qu’un jour, le seigneur Shiva et son épouse Sati ou Shakti revenaient de l’ashram du sage Agastya après avoir écouté la Ram Katha ou l’histoire de Ram. Alors qu’ils traversaient une forêt, Shiva aperçut le Seigneur Rama à la recherche de sa femme Sita qui avait été enlevée par Ravana, le roi de Lanka. Le Seigneur Shiva incline la tête en signe de respect pour le Seigneur Rama. Sati est surprise par le comportement du Seigneur Shiva et demande pourquoi il se prosterne devant un simple mortel. Shiva informe Sati que Rama est une incarnation du Seigneur Vishnu. Sati, cependant, n’est pas satisfaite de la réponse et le Seigneur lui demande d’aller vérifier la vérité par elle-même.
Utilisant son pouvoir de changer de forme, Sati prit la forme de Sita et apparut devant Rama. Le Seigneur Rama reconnaît immédiatement la véritable identité de la déesse et lui demande : » Devi, pourquoi es-tu seule, où est Shiva ? » À ce moment-là, Sati réalisa la vérité sur le Seigneur Ram. Mais, Sita était comme une mère pour le Seigneur Shiva et depuis que Sati avait pris la forme de Sita, son statut avait changé. Dès lors, Shiva se détacha d’elle en tant qu’épouse. Sati était triste du changement d’attitude du Seigneur Shiva mais elle resta au Mont Kailash, la demeure du Seigneur Shiva.
Plus tard, le père de Sati, Daksha, organisa un yagna, mais n’invita ni Sati ni Shiva car il avait eu une altercation avec Shiva dans la cour de Brahma. Sati, qui voulait assister au Yagna, s’y rendit même si le Seigneur Shiva n’appréciait pas l’idée. À sa grande angoisse, Daksha ignora sa présence et n’offrit même pas de Prasad à Shiva. Sati se sentit humiliée et fut frappée d’un profond chagrin. Elle sauta dans le feu du yagna et s’immola.
Le Seigneur Shiva devint extrêmement furieux lorsqu’il apprit la nouvelle de l’immolation de Sati. Portant le corps de Sati, Shiva commença à exécuter Rudra Tandava ou la danse de la destruction et anéantit le royaume de Daksha. Tout le monde était terrifié car la Tandava de Shiva avait le pouvoir de détruire l’univers entier. Afin de calmer le Seigneur Shiva, Vishnu coupa le corps de Sati en 12 morceaux et les jeta sur la terre. On dit que partout où les morceaux du corps de Shakti tombèrent, émergea un Shakti Peetha, dont le Kamaroopa Kamakhya en Assam et le Vindhyavasini en UP.
Le Seigneur Siva, désormais seul, entreprit une pénitence rigoureuse et se retira dans l’Himalaya. Sati renaît sous le nom de Parvati dans la famille du Dieu Himalaya. Elle accomplit des pénitences pour rompre la méditation de Shiva et gagner son attention. On raconte que Parvati, qui avait du mal à rompre la méditation de Shiva, demanda l’aide de Kamadeva, le dieu de l’amour et de la passion. Kaamadeva demanda à Parvati de danser devant Shiva. Lorsque Parvati dansa, Kaamadeva tira sa flèche de passion sur Shiva, brisant ainsi sa pénitence. Shiva devint extrêmement furieux et ouvrit son troisième œil qui réduisit Kaamadeva en cendres. Ce n’est qu’après les supplications de Rati, l’épouse de Kaamadeva, que le Seigneur Shiva accepta de faire revivre Kaamadeva.
Plus tard, Parvati entreprit de sévères pénitences pour conquérir Shiva. Grâce à sa dévotion et à la persuasion des sages devas, Parvati, également connue sous le nom d’Uma, a finalement réussi à attirer Shiva dans le mariage et à l’éloigner de l’ascétisme. Leur mariage a été célébré un jour avant Amavasya dans le mois de Phalgun. Le jour de l’union du dieu Shiva et de Parvati est célébré chaque année sous le nom de Mahashivratri.
Une autre version de la légende
Selon une autre version de la légende, la déesse Parvati aurait accompli des tapas et des prières lors de la nuit propice de Shivaratri, sans lune, afin d’éloigner tout malheur susceptible d’arriver à son mari. Depuis lors, les femmes ont pris l’habitude de prier pour le bien-être de leurs maris et de leurs fils le jour de Shivaratri.
La légende Du Lingam de Feu Lingodbhava :
Selon le lingodbhava murthy issue du Linga purana, lorsque l’univers était envahi par les eaux, Vishnou et Brahmâ se disputaient, affirmant chacun qu’il était le créateur de l’univers. À cette époque le Dieu Siva apparu sous la forme d’une immense colonne de feu entre les eaux et les cieux. Elle était si haute qu’elle semblait sans fin. Il mis alors au défi Brahma et Vishnu d’en trouver l’extrémité. Les deux dieux décidèrent alors de s’affronter, Vishnou se transforma en sanglier et plongea au fond des eaux tandis que Brahmâ prit la forme d’une oie pour voler aussi haut que possible. Comme le Dieu n’a pas de limite dans sa taille ou sa puissance aucun des deux ne pu atteindre l’extrémité de la colonne incandescente. Shiva, apparaissant alors, expliqua qu’il s’agissait du lingam, symbole de son pouvoir mais aussi Shiva lui-même. Les dieux reconnurent alors la suprématie de Shiva.
On dit que c’est le jour sans Lune du mois de Phalguna est a minuit que le Lingam de Feu s’est manifesté, aussi depuis ce jour, on le soir de la Shivaratri à minuit on baigne le Lingam (‘Lingodbhavishekam) pour apaisé le Dieu et on l’ adore avec 1008 fleures et 1008 noms lors du troisième prahar Pooja.
Une autre version de la légende :
Pour la protection du monde, maha Visnu voulait avoir une arme très puissante. Il voulait adorer le Seigneur Shiva avec 1008 fleurs légendaires pour obtenir le disque Sudarshana, qui a été offert par le Seigneur Shiva à Jalandhara samhara dans les Temps anciens.
Maha Visnu a recueilli les fleurs requises et a commencé le culte. Mais pendant le culte, il constate qu’il lui manque la mille-huitième fleure.. ne voulant arrêter à aucun prix l’adoration du Seigneur Shiva; il pris l’initiative d’arracher et offrit l’un de ses yeux comme la millième fleur. Ravi de cette dévotion, le Seigneur Shiva a donné le disque à visnu. De plus, Mahavisnu a reçu le nom de « œil de lotus » (padmAksha) en raison de la dévotion à offrir l’œil pour compenser un lotus. Depuis ce jour on adore le seigeur Shiva avec Mille-huit Lotus Rares le soir de mahaSivaratri à minuit.
Legende de śiva et gangā :
Selon la légende, Brahmâ collecta la sueur des pieds de Vishnou pour créer Gangâ ainsi deux fois sanctifiée par le contact de deux premiers dieux de la Trimurty.
Quelques années plus tard, un roi d’Ayodhya, ancêtre de Râma, nommé Sagar obtint par magie soixante mille fils. Sagar pratiqua 100 fois l’Ashvamedha ou sacrifice du cheval mais, la dernière fois, ce dernier fut volé par le dieu Indra jaloux qui le cacha dans l’ashram du sage mais féroce Kapila Muni. Ne retrouvant pas le cheval, Sagar envoya tous ses fils à sa recherche. Ceux-ci le retrouvèrent auprès de Kapila Muni et l’accusèrent d’être un voleur. Le sage ouvrit alors les yeux pour la première fois depuis de nombreuses années, fixa les soixante mille fils de Sagar qui furent transformés en cendres et leurs fantômes se mirent à errer sur la terre car leurs rites funéraires n’avaient pas été accomplis.
Quand Bhagîratha, un des descendants de Sagar, apprit le destin de ses ancêtres, il fit le vœu de faire descendre Gangâ sur terre de façon à balayer les cendres des fils de Sagar vers les cieux. Bhagiratha pria Brahma qui accéda à sa demande et ordonna à Gangâ de s’exécuter. Gangâ, prise de vanité, estima qu’on lui faisait insulte et décida de balayer la terre entière de la force de ses flots.
Alarmé, Bhagiratha pria Shiva de briser la force du flot torrentueux de Gangâ qui chuta avec arrogance sur la tête de Shiva. Mais le dieu l’emprisonna dans ses cheveux, ce qui lui vaut l’épithète de Gangâdhara, « porteur de Gangâ ».
Gangâ ressortit assagie et trois fois sanctifiée par son contact avec Shiva, elle fu connut depuis sous le noms de Bhagîrathi (celles qui à été amené sur Terre par Bhagîratha)
Mahāśivarātri, chez les sectes Naths, Mahāśivarātri marque le jour où il s’est uni au mont Kailash. Dans la tradition yogique, Shiva est vénéré, non pas comme un dieu, mais comme l’Adi Guru, le tout premier gourou à l’origine de la science du yoga. Maha Shivarati est une nuit de calme et de tranquillité, inspirée et consacrée à la grâce stoïque et à la discipline du Seigneur Shiva.
La légende du barattage de l’ océan de lait « Samudra Manthan » :
la nuit de Mahashivaratri est associé à la légende de samudra manthan, le barattage de l’océan de lait, l’ histoire raconte que pour apaiser les tensions entre Dieux et démons, le radieux Shiva leur confia la mission de baratter l’océan de lait (sanmudra manthan) ensemble et de partager les trésors qu’ils arriveraient à en extraire. Mais les inimités qui divisaient Dieux et démons furent si forte que la seule chose qu’il réussirent à obtenir de leur effort fut une jarre remplit d’un venin si meurtrier que ses vapeurs menaçaient de détruire l’ équilibre de l’univers. Affligé par la peine de ses enfants Shiva intervint et but la jarre de venin d’une traite, il est depuis lors connut Neelakhanta Le puissant Dieu à la Gorge Bleue.
Halāhala ( हलाहल) ou kālakūṭa ( कालकूटं, littéralement : « masse noire » ou « puzzle du temps ») est le nom d’un poison associé au samskara créé à partir de la mer lorsque Devas et Asuras l’ont baratté (voir Samudra manthan ) afin d’obtenir Amrita , le nectar de l’immortalité.
Quatorze ratnas ( trésors ) différents ont été récupérés dans cet exercice, principalement conservés par les divinités après que les démons aient tenté de les tromper. Mais avant qu’Amrita puisse être formé, Halāhala a été produit, ce qui a commencé à blesser les deux côtés. Comme personne ne pouvait supporter les vapeurs mortelles émises par le poison, les Devas et les Asuras ont commencé à s’effondrer en raison de l’ asphyxie . Ils ont couru chercher de l’aide auprès de Brahma qui a refusé et leur a dit que seul Shiva pouvait les aider. Les deux parties sont donc allées au mont Kailash et ont prié le Seigneur Shiva de l’aider. Shiva a choisi de consommer le poison et l’a donc bu. Sa femme, la déesse Parvati, a été alarmée, alors qu’elle agrippait le cou de son mari avec les deux mains afin d’arrêter le poison, lui valant ainsi le nom de Viṣakaṇṭha (celui qui avait du poison dans sa gorge (Shiva). Il a ensuite été sauvé par le mahavidya Tara, une forme de Parvati. Le poison a rendu sa gorge bleue comme une ecchymose .
our réduire l’effet puissant du poison, tous les dieux ont commencé à offrir Gangajal (eau du Gange) au Seigneur Shiva.
Cela a atténué l’effet du poison dans une certaine mesure. Puisque tout cela s’est produit le 14eme jour de la periode sombre du calendrier Lunaire, nous offrons l’eau du Gange, du lait ou du miel au Seigneur Shiva pendant Mahashivaratri pour pacifié les effets du poisons. Adorer le Seigneur Shiva pendant Mahasivaratri est censé apaisé les poisons du Samskara (océan des renaissances).
La légende de Somnath, du Mahamrtyunjaya mantra et de La malédiction mortel de Candra Deva (la Lune)
Vingt-sept des filles de Daksha étaient mariées au dieu-lune Chandra. L’une d’entre elles s’appelait Rohini. Chandra délaissa rapidement ses autres femmes pour se consacrer exclusivement à Rohini. Les autres épouses se sentaient négligées et se plaignèrent à leur père, Daksha. Celui-ci mis en garde son beau-fils et lui dit de s’occuper de toutes ses filles avec la même dévotion. Mais Chandra n’était pas d’humeur à écouter. Daksha maudit mortellement Chandra et le condamnait à disparaître graduellement du ciel.
Après cette malédiction, la Lune commença à décroître chaque jour un peu plus, Chandra ne savait pas quoi faire. Il eut peur et honte et décida de disparaître dans l’océan. Après sa disparition, beaucoup de plantes, qui ont besoin de la lumière de la lune pour grandir, commencèrent à souffrir en son absence de sa blancheur bienfaitrice.
De plus, à cause de la disparition de la lune dans l’océan, non seulement les plantes mais les hommes souffraient également, le monde entier semblait voué à disparaître. Les êtres célestes conseillèrent à Chandra de se réfugier auprès du Seigneur Shiva. Rohini Pria Shiva pour le Salut de son époux, il lui confia un Mantra si puissant qu’il serait capable d’éloigner la mort de celui qui le chante. Chandra partit donc sur les rives de la rivière Sarasvati et pria Shiva pendant six mois auprès d’un lingam, avec se Mantra.
A la fin de ces prières, Shiva apparut devant Chandra et offrit son aide. Chandra lui expliqua son problème. En écoutant cela, Shiva libéra Candra de sa malédiction mortel.
Ce lieu de pèlerinage fût des lors connut comme Somnaath jyothir lingam , le premier des 12 jyotir lingam. (Lingam de lumière)
Le Mantra révélé à Rohini par Shiva est connut sous le nom de mahamrtyunjaya Mantra, le Mantra du conquérant de la mort.
Shiva déclara que la malédiction de Daksha ne pouvait pas être entièrement remis en cause et, par conséquent, il proposa un compromis : “ Suite à la malection du Prajapati tu vas décroître et perdre ton éclat jusqu’à t’eteindre pendant la moitié du mois, mais du fait de mon soutient, tu brilleras de nouveau de mille feux dans le ciel durant la seconde. Cela devrait satisfaire tout le monde “. Chandra était ravi. Il se réfugia donc auprès de Shiva et, étant Tout-puissant et plein de bonté, le Seigneur Shiva l’accueillit sur sa tête, la faisant grandir pendant 15 jours et la laissant disparaître pendant 15 jours périodiquement.
Cette nuit fut depuis connut comme la grande nuit de Shiva, depuis lors, le soir de Mahasivaratri on offre 1008 répetitions du mahamrtyunjaya dans le Feu sacrificiel, se remémorant l’ histoire du Dieu-Lune et du jyothilingam du temple de Somnath lors du quatrième prahar pooja .
La légende de Lubdhaka :
L’histoire raconte que Lubdhaka, un pauvre homme de la tribu et un fervent adorateur du Seigneur Shiva, s’est un jour rendu dans les forêts profondes pour ramasser du bois. Alors que l’obscurité engloutissait la jungle, Lubdhaka se perdit et ne put retrouver le chemin de la maison. Il devint extrêmement terrifié lorsque des grognements profonds d’animaux commencèrent à envahir la jungle. Cherchant à se protéger jusqu’à l’aube, Lubdhaka grimpa sur le bel arbre le plus proche et se mit à l’abri dans ses branches. Comme Lubdhaka était perché sur la branche d’un arbre, il craignait de tomber s’il s’assoupissait. Pour rester éveillé toute la nuit, Lubdhaka décida d’arracher une feuille de l’arbre bheel et de la laisser tomber en chantant le nom de Shiva. Au lever du soleil, le dévot tribal se rendit compte qu’il avait laissé tomber des milliers de feuilles sur un Shiva Lingam, qu’il n’avait pas vu dans l’obscurité. Le culte nocturne de Lubdhaka a plu au Seigneur Shiva et, par sa grâce divine, les tigres et autres animaux sauvages ont disparu. Ainsi, non seulement Lubdhaka survécut, mais il fut également récompensé par la félicité divine.
Selon les Puranas, depuis ce jour, on commémore la légende de Lubdhaka en veillant toute la nuit et en offrant des feuilles de Betel au Sivalingam.pendant la nuit de Mahashivaratri.
Une autre version de la légende :
Selon une autre forme populaire de cette légende , un chasseur dans une forêt attendait sur la branche d’un arbre, afin d’attirer un Biche, cette dérnière le supplia de la laisser dire au revoir a sa famille avant qu’il ne prenne sa vie. Attendant le retour de la biche, il récita le mantra de cinq syllabes en laissant tomber des feuilles de l’arbre sur le sol, ignorant qu’il y avait un Shiva Lingam sous l’arbre. Celle-ci revient avec tout son clan qui offrirent tous leurs vie au chasseur, il décida alors de leur laisser la vie sauve et de rentrer bredouille. quand il redescendit de l’arbre au petit matin il se rendit compte qu’un ancien Sivalingam était érigé a la base de l’arbre, Satisfait des feuilles de Betel , du jeun et de la patience du chasseur, on pense que le Seigneur Shiva est apparu devant le chasseur et l’a béni de sa sagesse. Depuis ce jour, le chasseur a cessé de manger de la viande.